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Musée ferroviaire de Santiago du Chili

L'aventure du chemin de fer au Chili débuta en 1851, avec la ligne privée reliant le port de Caldera à Copiapo, où se trouvent des mines, et financée par une compagnie de navigation. Établie en voie normale (1 435 mm), elle fut reconvertie en voie métrique quelques années plus tard, pour faire des économies ! La première ligne du réseau de l'État, ou "Empresa de los Ferrocarriles de Chile" (EFE), fut celle reliant Valparaiso à Santiago, ouverte en 1863 dans l'écartement large espagnol de 1 676 mm. Toute la partie nord du réseau fut établie en voie métrique, ce qui, aujourd'hui, représente un handicap.

 

Un train de luxe national

Créé en 1913 pour rejoindre la capitale Santiago au sud du pays, le train El Rapido acquit rapidement une réputation internationale, car il permettait de traverser les somptueux paysages s'étendant, sous un climat idéal, entre les hauts sommets des Andes à l'est et la chaîne de montagnes côtières à l'ouest. Aujourd'hui, il circule seulement jusqu'à Temuco, ayant abandonné depuis quelques années son trajet jusqu'à Puerto-Montt, atteinte en 23 h de voyage. Les voitures-lits sont toujours d'un luxe suranné et prisé par les voyageurs, qui apprécient ce que l'on ne sait plus faire : des lambris intérieurs, des appliques et porte-manteaux en laiton, des sièges recouverts de velours.

 

Ces voitures ont été construites en Allemagne entre 1929 et 1935. Bien entendu, ce luxe n'est pas étendu à l'ensemble des quatre classes du train et, aujourd'hui toujours, la 4ème classe dite economico n'est pas ce qui se fait de mieux. Le train est remorqué par des locomotives électriques à six essieux, série 32, fonctionnant sous courant continu, qui ont été construites en Italie durant les années 1960.

Entre mer et montagnes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant de prendre le train El Rapido, une visite s'impose au musée des Chemins de fer de Santiago, ne serait-ce que pour admirer les locomotives à vapeur articulées du système Kitson-Meyer. Après Santiago, le train traverse la célèbre région viticole du Rio Maipo et atteint Rancagua, la ville des mines d'or jadis exploitées par les Espagnols. Aujourd'hui, la plus grande mine de cuivre du monde a fait oublier l'or. Après Chilan, El Rapido se glisse dans un site encombré de collines, qui entoure le port en eau profonde de Concepciôn, une ville spécialisée dans l'exportation de céréales et de bois. Puis, jusqu'à Porto se trouve la plus belle région du Chili, avec ses forêts profondes, ses montagnes et cônes volcaniques. Près de Colipulli, le train franchit le viaduc de Malleco, construit en 1890, long de 408 m et haut de 90 m, aujourd'hui monument national chilien.

 

À Temuco, la section électrifiée prend fin et le train arrive à destination, après un trajet ayant demandé une douzaine d'heures. Autrefois, une locomotive diesel prenait le relais, et le train prenait tout son temps pour traverser des exploitations forestières immenses, des pâturages avec des rivières poissonneuses, des forêts toujours vertes et une interminable série de lacs.

 

Après Osorno, capitale de la « colonie allemande », le train continuait le long des rives du Lago Llanquihue et arrivait au port de Puerto Montt, la gare la plus méridionale du monde, où le voyage se terminait après avoir demandé 23 h. L'immense sud chilien restait toujours ignoré du rail.

Un état des lieux

 

Aujourd'hui, divisé en régions autonomes pour tenter d'en améliorer la situation financière, le réseau chilien consiste en 3 821 km de lignes, dont 481 en métrique et 1 752 en voie large. Le parc moteur comprend 141 locomotives diesel, 101 électriques, 6 rames automotrices diesel et 42 rames automotrices électriques. Le réseau est connecté à la Bolivie et l'Argentine. Il a compté jusqu'à 9 859 km de lignes en 1930, avec 3 138 en voie de 1 676 mm, 2 824 en voie métrique et un étonnant total de 155 km en voie de 60 cm. Aujourd'hui, environ 5 000 kn seulement sont en service.

Une survie difficile

 

Les trains de voyageurs grandes lignes sont de plus en plus rares au Chili, hélas, car, faute de moyens et de volonté, le réseau est de moins en moins performant et se laisse distancer par l'automobile et l'avion. Une société nationale nommée « Via sur » a pris en charge le service voyageurs. Deux trains nocturnes relient Santiago à Temuco et demandent 11 à 12 h pour un parcours de 699 km. Concepcion, la deuxième ville du pays, "bénéficie" d'un unique train de nuit qui effectue 577 km de trajet en 9 h. Quatre trains par jour relient Santiago à Chillan. Un service plus étoffé, assuré par automotrices de construction japonaise, assure la desserte Santiago-Rancagua. Les trains de banlieue sont presque inexistants, mais, en revanche, ils sont fréquents autour de Valparaiso.

 

La plupart des trains de voyageurs grandes lignes sont formés de voitures classiques, remorquées par des locomotives électriques de construction italienne type BB ou CC. Le trafic de banlieue est assurée par des automotrices japonaises ou espagnoles (achetées d'occasion, pour ces dernières). Les trains de marchandises sont, quant à eux, assurés en traction diesel, principalement avec des locomotives provenant des États-Unis. On trouve aussi des BB 63000 françaises. L'ensemble semble exploité avec beaucoup de difficultés, vu le manque d'entretien et l'âge avancé du matériel.

 

Un espoir subsiste, cependant : le projet de remise en service d'une liaison rapide Santiago-Valparaiso à 160 km/h, avec une remise à niveau des voies et des installations fixes.

Santiago du Chili avec la cordillère

à l'arrière plan.

Schémas de la Kitson Meyer conservée au musée.

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